
Benoît Hamon, candidat socialiste à l’élection présidentielle, « regrette les tergiversations de l’Union européenne sur les perturbateurs endocriniens », alors qu’un vote de la Commission européenne sur une nouvelle définition de ces substances a été reporté.
Le candidat à l’Elysée « regrette » mardi dans un communiqué ce report de vote de l’Union européenne, qui, selon lui, « est passée à côté d’une occasion de préserver les citoyens des risques que représentent les perturbateurs endocriniens » et « de devenir la zone du monde la plus en pointe sur cet enjeu de santé publique ».
Benoît Hamon a fait de la lutte contre les perturbateurs endocriniens un axe fort de sa campagne et souhaite leur interdiction en vertu du « principe de précaution ».
Fustigeant des « lobbies » qui tendent à « relativiser les risques encourus par la population », Benoît Hamon considère « au contraire qu’il y a urgence à agir » et rappelle son positionnement « pour une interdiction totale des perturbateurs endocriniens dans les produits destinés aux enfants en bas âge, aux femmes enceintes, dans les cosmétiques ou encore dans les contenants alimentaires ».